Le carnet de Michel Venne
Depuis 30 ans, j’observe la société québécoise et analyse son évolution sur les plans politique, social, économique et culturel, d’abord comme journaliste principalement au quotidien Le Devoir puis comme fondateur et dirigeant d’un think tank non traditionnel voué à la participation citoyenne, l’Institut du Nouveau Monde. Ce carnet est l’un des lieux où je poursuis ce travail. On y trouve également des textes parus tout au long de ces années de transition d’un Québec qui se cherche.
L’espérance
Les tartes
On ne sait plus que faire de notre nationalisme
Le tabou du pouvoir en participation citoyenne
Ce texte a d’abord paru dans Nousblogue.ca le 9 septembre 2016
Plus on parle de participation citoyenne, moins les citoyens ont-ils l’impression de détenir du pouvoir dans la société.
Le sentiment d’impuissance s’accroît devant la complexité du monde.
Cela constitue un drame pour nos collectivités. Priver les citoyens de pouvoir, c’est priver la société de la capacité d’agir de ces personnes dont l’épanouissement personnel s’en trouve confiné et la contribution à la société abolie.
Des surplus ? À l’éducation !
Ce texte a d’abord paru dans le blogue Prospérité Québec le 20 juillet 2016
Des données récentes indiquent le dégagement d’un surplus de 1,7 milliard de dollars dans les coffres du gouvernement du Québec pour l’année se terminant le 31 mars dernier. Cette marge de manœuvre ne doit pas être gaspillée surtout après tous les efforts qu’il a fallu consentir pour obtenir un tel résultat.
Grandeurs et misères du dialogue social au Québec
Ce texte a d’abord paru dans Nousblogue.ca le 6 avril 2016
Le dialogue social représente l’ensemble des discussions prenant place entre les groupes de la société et qui conduisent à la formulation de normes communes ou à des décisions collectives.
Ce dialogue social est à la base désordonné. Celui-ci prend d’abord la forme du débat public échevelé, parfois sauvage, s’exprimant à travers les médias traditionnels et désormais sans filtre à travers les médias sociaux. Les artistes, les intellectuels, les associations, les mouvements sociaux et autres paroliers du récit national le sculptent à la faveur des soubresauts de l’actualité ou encore de volontés militantes.