Montréal comme un jardin

Ce texte a d’abord paru dans le journal Métro Montréal le 27 juin 2013

J’étais à l’inauguration des Mosaïcultures internationales de Montréal, vendredi dernier, au Jardin botanique. Des centaines de citoyens, amis du Jardin, de toutes origines, de toutes conditions et de tous âges, déambulaient entre les œuvres majestueuses proposées par des artistes-horticulteurs provenant de 25 pays.

Les dignitaires n’allaient pas manquer ça. J’y ai vu le maire de Rosemont-Petite-Patrie, François Croteau, de Projet Montréal. Et puis Denis Coderre qui tweetait depuis la tribune des invités spéciaux. Pierre Bourque, l’ancien maire et ancien directeur du Jardin, se faisait discret dans la foule. Les allocutions se succédaient quand j’ai décidé de me laisser charmer par les œuvres qui jouxtent la roseraie en fleur ou l’insectarium où s’amusaient bruyamment des enfants.

Pour des partis municipaux

Ce texte a d’abord paru dans le journal Métro Montréal le 30 mai 2013

En confirmant sa candidature à la mairie de Montréal, Denis Coderre a annoncé qu’il ne créera pas de parti politique, au sens traditionnel du terme, car les partis, dit-il, « ont fait leur temps au niveau municipal ». En tout respect, je crois le contraire.

La démocratie est plus forte que la corruption

Ce texte a d’abord paru dans le journal Métro Montréal le 2 mai 2013

Nous avons tous été heurtés par les propos de Gilles Cloutier à la Commission Charbonneau cette semaine. À entendre cet ancien collecteur de fonds, les partis politiques seraient financés essentiellement par les entreprises, en contournant la Loi adoptée en 1977 sous René Lévesque pour mettre fin aux caisses occultes.
La loi, qui vient d’ailleurs d’être resserrée, prévoit en effet que seuls les électeurs peuvent contribuer à des partis politiques. Mais Gilles Cloutier nous annonce qu’à peine deux ou trois ans après son adoption, les vieux routiers comme lui avaient trouvé le truc pour la contourner, en utilisant des prête-noms par exemple.