La vie privée, une affaire de pouvoir et de liberté

Article publié dans Le Devoir, le 23 septembre 1997. Ce texte est une synthèse d’une étude plus détaillée publiée en anglais ici sur le web et que l’on peut aussi consulter dans ce carnet La défense de la vie privée impose de choisir son camp. Il faut chasser de nos esprits le mythe selon lequel la protection de la vie privée doit être mise dans la balance avec d’autres intérêts, notamment économiques. Sans quoi, la technologie l’emportera sur nos lois, sur nos droits et sur nos modes de vie.

L’Internet et le pouvoir

Conférence prononcée au congrès annuel de la Corporation des bibliothécaires du Québec à Montréal, le 25 mai 1996 Plusieurs mythes entourent le développement d'Internet, dont celui qu'il confère aux simples citoyens des pouvoirs immenses. Or à l'analyse, on voit bien que ceux dont le pouvoir augmente par Internet sont ceux qui le détiennent déjà : les grandes corporations, les bureaucrates, les financiers et les militaires

Nous sommes tous messagers

Conférence prononcée au Forum de l’Observatoire du documentaire, en 2004, à Montréal. À quoi sert un cinéaste aujourd’hui ? Pourquoi vouloir encore produire des images à une époque de prolifération des images et de saturation de la communication ? Et pourquoi, puisque l’on parle de formation, vouloir entraîner dans ce métier de nouveaux adeptes ? Y a-t-il encore tant de choses à dire qui n’ont pas été dites ?  

Les réseaux font partie du réel

Texte d’une présentation faite dans le cadre d’une table ronde sur la régulation des réseaux : L’État et le marché, lors du Colloque Bogues 2001, à Montréal, le 25 avril 2002 Les sociétés doivent faire appliquer les lois dans les réseaux électroniques comme ailleurs. Elles doivent préserver la capacité des États d’agir. Jamais la technologie ne doit déterminer la société.

Un dernier éditorial

Ce texte a paru le 23 juillet 2001 sous le titre Point-virgule, dans la page éditoriale du quotidien Le Devoir de Montréal. Un éditorialiste peut se faire une réputation d’irréductible en se cantonnant dans la défense d’une idéologie. Il peut choisir une autre voie, qui fut celle que j’ai préférée, sans renoncer à la première, et qui me semble plus utile à la société. Celle-ci consiste à devenir soi-même un interlocuteur, capable un jour d’agir comme un médiateur entre des points de vue apparemment inconciliables. Cela n’implique pas de renoncer à sa propre opinion mais de la faire avancer dans le dialogue plutôt que dans la prédication.