Grandeurs et misères du dialogue social au Québec

Ce texte a d’abord paru dans Nousblogue.ca le 6 avril 2016

Le dialogue social représente l’ensemble des discussions prenant place entre les groupes de la société et qui conduisent à la formulation de normes communes ou à des décisions collectives.

Ce dialogue social est à la base désordonné. Celui-ci prend d’abord la forme du débat public échevelé, parfois sauvage, s’exprimant à travers les médias traditionnels et désormais sans filtre à travers les médias sociaux. Les artistes, les intellectuels, les associations, les mouvements sociaux et autres paroliers du récit national le sculptent à la faveur des soubresauts de l’actualité ou encore de volontés militantes.

 

Réduire les inégalités crée de la prospérité

Ce texte a d’abord paru dans le blogue Prospérité Québec, en deux parties, les 13 et 15 octobre 2015

Les inégalités nuisent à tout le monde, les riches comme les pauvres, les urbains comme les ruraux, les hommes comme les femmes, les jeunes autant que les vieux. Il existe un consensus international sur les effets néfastes de la croissance des inégalités au niveau de la qualité de vie, de la prospérité et de la démocratie au sein des sociétés.

Le prisme des inégalités

Ce texte a d’abord paru dans Nousblogue.ca le 23 septembre 2015

Au-delà des réformes de structures, dont nous avons beaucoup discuté dans ce blogue depuis quelques mois, et pour cause, comment faut-il orienter désormais le développement collectif, les politiques publiques et l’action de la société civile ? À partir de quelle grille d’analyse trouverons-nous les arguments les plus percutants pour soutenir ce mouvement ?

Prospérité : définition citoyenne

Ce texte a d’abord paru dans le blogue Prospérité Québec le 10 septembre 2015

Chacun a sa définition de la prospérité. Autrefois, avoir l’air prospère voulait dire avoir l’air heureux, content, en bonne santé. Le mot vient du latin prosperare qui signifie « rendre heureux », « faire réussir », « obtenir le succès ». Le sens économique du mot prospérité est apparu au milieu du 18e siècle avec la naissance de l’économie politique : état d’abondance, augmentation des richesses, expansion. Aujourd’hui, quelqu’un de prospère est une personne dont les affaires vont bien, dont la réussite est manifeste. Le mot s’applique aux nations autant qu’aux individus.

La société civile se réinvente

Ce texte a d’abord paru dans Nousblogue.ca le 26 juin 2015

 Les temps présents sont faits d’incertitude pour la société civile. Mais celle-ci est toujours bien vivante. Elle se réorganise, se renomme, se réinvente. Elle conserve tout son potentiel de transformation et d’innovation. Elle demeure, avec l’État et le marché, l’indispensable troisième pilier du vivre-ensemble. Comme la troisième patte d’un tabouret en équilibre.