Le tabou du pouvoir en participation citoyenne

Ce texte a d’abord paru dans Nousblogue.ca le 9 septembre 2016

Plus on parle de participation citoyenne, moins les citoyens ont-ils l’impression de détenir du pouvoir dans la société.

Le sentiment d’impuissance s’accroît devant la complexité du monde.

Cela constitue un drame pour nos collectivités. Priver les citoyens de pouvoir, c’est priver la société de la capacité d’agir de ces personnes dont l’épanouissement personnel s’en trouve confiné et la contribution à la société abolie.

Grandeurs et misères du dialogue social au Québec

Ce texte a d’abord paru dans Nousblogue.ca le 6 avril 2016

Le dialogue social représente l’ensemble des discussions prenant place entre les groupes de la société et qui conduisent à la formulation de normes communes ou à des décisions collectives.

Ce dialogue social est à la base désordonné. Celui-ci prend d’abord la forme du débat public échevelé, parfois sauvage, s’exprimant à travers les médias traditionnels et désormais sans filtre à travers les médias sociaux. Les artistes, les intellectuels, les associations, les mouvements sociaux et autres paroliers du récit national le sculptent à la faveur des soubresauts de l’actualité ou encore de volontés militantes.

 

La société civile se réinvente

Ce texte a d’abord paru dans Nousblogue.ca le 26 juin 2015

 Les temps présents sont faits d’incertitude pour la société civile. Mais celle-ci est toujours bien vivante. Elle se réorganise, se renomme, se réinvente. Elle conserve tout son potentiel de transformation et d’innovation. Elle demeure, avec l’État et le marché, l’indispensable troisième pilier du vivre-ensemble. Comme la troisième patte d’un tabouret en équilibre.

 

L’ère du soupçon

Ce texte a d’abord paru dans Le Devoir du 29 mars 2014

Nous n’avons jamais eu autant de codes d’éthique, de commissaires au lobbyisme, de commissions d’enquête et de polices anti-corruption qu’aujourd’hui. Ces garde-fous ne nous empêchent pourtant pas d’entretenir autant sinon plus de soupçon envers la classe politique qu’autrefois.

On oublie que le soupçon est inhérent à la vie démocratique. De tout temps, les citoyens se sont méfiés des gouvernants et c’est pour cette raison que les systèmes politiques sont construits comme un jeu d’équilibre entre pouvoirs et contre-pouvoirs.

Château de cartes

Ce texte a d’abord paru dans le journal Métro Montréal le 20 février 2014

La politique est un jeu cruel. En apparence, tous les coups y sont permis. Manipulation, mensonge, trahison. House of Cards, la série phare de Netflix, nous entraîne dans les extrémités de cette logique où même le meurtre ou l’emprisonnement de ses rivaux seraient tactiques admises pour arriver à ses fins.

Frank Underwood est le vice-président des Etats-Unis dans la deuxième saison de cette série dont les treize épisodes sont disponibles sur le site de Netflix depuis vendredi. Underwood nous entraîne dans les coulisses de la Maison Blanche et du congrès américain où il use de manigances pour faire avancer sa carrière politique.