La démocratie est plus forte que la corruption
Ce texte a d’abord paru dans le journal Métro Montréal le 2 mai 2013
Nous avons tous été heurtés par les propos de Gilles Cloutier à la Commission Charbonneau cette semaine. À entendre cet ancien collecteur de fonds, les partis politiques seraient financés essentiellement par les entreprises, en contournant la Loi adoptée en 1977 sous René Lévesque pour mettre fin aux caisses occultes.
La loi, qui vient d’ailleurs d’être resserrée, prévoit en effet que seuls les électeurs peuvent contribuer à des partis politiques. Mais Gilles Cloutier nous annonce qu’à peine deux ou trois ans après son adoption, les vieux routiers comme lui avaient trouvé le truc pour la contourner, en utilisant des prête-noms par exemple.