Les orphelins
Ce texte a d’abord paru dans Le Devoir le 5 avril 2014
Je croise depuis quelques jours de nombreux orphelins politiques. Ils iront tous voter. Car ils croient en la démocratie et refusent de s’en laisser exclure par la déception. Mais ils ne se retrouvent pas, ou pas tout à fait, dans l’offre partisane qui nous est faite. Ils exprimeront lundi un message qui pourrait ressembler à un soupir d’insatisfaction.
Les deux partis dominants sont mis en cause au premier chef. Car les deux autres n’ont pas réussi à construire une communauté d’adhérents suffisante pour être reconnus comme une solution de remplacement crédible.