Grandeurs et misères du dialogue social au Québec

Ce texte a d’abord paru dans Nousblogue.ca le 6 avril 2016

Le dialogue social représente l’ensemble des discussions prenant place entre les groupes de la société et qui conduisent à la formulation de normes communes ou à des décisions collectives.

Ce dialogue social est à la base désordonné. Celui-ci prend d’abord la forme du débat public échevelé, parfois sauvage, s’exprimant à travers les médias traditionnels et désormais sans filtre à travers les médias sociaux. Les artistes, les intellectuels, les associations, les mouvements sociaux et autres paroliers du récit national le sculptent à la faveur des soubresauts de l’actualité ou encore de volontés militantes.

 

Réduire les inégalités crée de la prospérité

Ce texte a d’abord paru dans le blogue Prospérité Québec, en deux parties, les 13 et 15 octobre 2015

Les inégalités nuisent à tout le monde, les riches comme les pauvres, les urbains comme les ruraux, les hommes comme les femmes, les jeunes autant que les vieux. Il existe un consensus international sur les effets néfastes de la croissance des inégalités au niveau de la qualité de vie, de la prospérité et de la démocratie au sein des sociétés.

La société civile se réinvente

Ce texte a d’abord paru dans Nousblogue.ca le 26 juin 2015

 Les temps présents sont faits d’incertitude pour la société civile. Mais celle-ci est toujours bien vivante. Elle se réorganise, se renomme, se réinvente. Elle conserve tout son potentiel de transformation et d’innovation. Elle demeure, avec l’État et le marché, l’indispensable troisième pilier du vivre-ensemble. Comme la troisième patte d’un tabouret en équilibre.

 

Les risques d’une société fragmentée

Ce texte est le compte-rendu d’une entrevue réalisée par Adam Kahane avec Michel Venne en juin 2014 pour la production d’un recueil intitulé Canadas possibles

Les orphelins

Ce texte a d’abord paru dans Le Devoir le 5 avril 2014

Je croise depuis quelques jours de nombreux orphelins politiques. Ils iront tous voter. Car ils croient en la démocratie et refusent de s’en laisser exclure par la déception. Mais ils ne se retrouvent pas, ou pas tout à fait, dans l’offre partisane qui nous est faite. Ils exprimeront lundi un message qui pourrait ressembler à un soupir d’insatisfaction.

Les deux partis dominants sont mis en cause au premier chef. Car les deux autres n’ont pas réussi à construire une communauté d’adhérents suffisante pour être reconnus comme une solution de remplacement crédible.